
Depuis deux mois, Israël bloque l’entrée de la nourriture et de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, affamant délibérément plus de deux millions de personnes, dont plus d’un million d’enfants. Le 16 avril, le ministre de la défense, M. Katz, a déclaré qu’Israël continuerait à bloquer l’entrée de nourriture et d’aide à Gaza, admettant de fait qu’il utilise la famine comme méthode de guerre. Le 25 avril, le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies a annoncé que ses entrepôts de nourriture à Gaza étaient désormais vides.
Ce siège meurtrier est rendu possible par la communauté internationale qui abdique sa responsabilité de protéger les vies humaines. Le gouvernement israélien et d’autres décideurs continuent d’ordonner délibérément et ouvertement de scrimes de guerre et des crimes contre l’humanité qui aggravent la catastrophe humanitaire à Gaza. Ils doivent répondre de leurs actes et faire face à la justice.
Le 18 mars, Israël a repris sa campagne de tuerie et de destruction à Gaza. Depuis lors, il a coûté la vie à plus de 2 200 Palestinien·nes dans des bombardements, des tirs d’artillerie et des fusillades aveugles. Depuis le début de la guerre, Israël a tué plus de 52 000 Palestinien·nes à Gaza, dont plus de 1 500 membres du personnel médical, de défense et d’aide. Le nombre de décès causés par la faim, le manque d’eau potable et la propagation de maladies est inconnu mais devrait augmenter au fur et à mesure que la campagne meurtrière d’Israël se poursuit.