Politique et Social

Beaucoup d’appels, beaucoup d’appelants, beaucoup…?

Appel à soutenir, amplifier et prolonger la mobilisation du 10 septembre (quelques appels compilés par « Entre les lignes Entre les mots »)

Depuis que la macronie s’est installée, le président de la République et ses gouvernements successifs n’ont cessé de gouverner contre le peuple et la planète, organisant avec minutie la casse sociale démocratique et écologique au profit des milliardaires. Ils ont joué avec la démocratie comme ils auraient joué une partie de poker. Ils ont fait de la tactique, jouant aux cartes nos vies et notre avenir Nous nous sommes mobilisé·es par centaines de milliers contre la réforme des retraites, la loi Duplomb, les licenciements, contre les contrôle au faciès, l’islamophobie, l’antisémitisme et tous les racismes, les violences faites aux femmes, les politiques climaticides, l’A69 et tous les grand projets inutiles et imposés, contre les expulsions locatives, contre la destruction du monde associatif et de la culture… 

Nous n’avons cessé de lutter. La seule réponse à la mobilisation a été, avec constance, la répression, le 49.3, la propagande médiatique et finalement la poursuite aveugle et irresponsable d’un projet visant à écraser toujours plus la population, accaparer toujours plus de richesses, conserver toujours plus le pouvoir. Mais la colère est toujours là. Le cri sourd des femmes et des hommes qui subissent est en train de se transformer en clameur. Un mot d’ordre est repris, partout organisons-nous pour bloquer le pays à partir du 10 septembre. 

Nous militant·es, écologistes, féministes, antiracistes, syndicalistes, antivalidistes, mobilisé·es pour la biodiversité, la paix, la démocratie, les droits des personnes LGBTQIA+, la justice sociale, climatique et fiscale, nous qui luttons de notre mieux contre toutes les oppressions, les injustices et les inégalités, appelons à signer et faire signer cet appel pour soutenir, amplifier et prolonger le 10 septembre. 

Dans chaque quartier, chaque village, rassemblons-nous sur les places et les ronds points et décidons ensemble comment agir. Dans nos entreprises, nos administrations, nos écoles, organisons-nous, avec nos collectifs d’actions nos syndicats et associations. Ne laissons personne de coté, faisons du 10 septembre le début de la lutte de tous et toutes pour tous et toutes. Par la manifestation, la désobéissance, la grève, le blocage, l’occupation, arrachons une vie digne et heureuse pour chacun et chacune, dans un monde vivable. Ils nous empêchent de penser à demain en créant chez nous la peur de l’avenir.
Ensemble construisons les conditions de nos dignités. 

Nous militons entre autres dans les organisation suivantes : Action Justice Climat-Paris, AFPS, Agir ensemble Contre le Chômage, Alternatiba, Alternative Communiste, ANVCOP21, Attac, Assemblée Populaire de Pantin, Bio Consom’Acteurs, Cannabis Sans Frontière, Cedetim, Cerise la Coopérative, Cimade, CGT Educ, CGT spectacle, Confédération Paysanne, Coordination des Intermittents et Précaires, Debout !. Egalités, Ensemble, Extinction Rébellion, Fondation Copernic, France Nature Environnement, Force Ouvrière, Fédération Syndicale Unitaire, Fondation Good Planet, Génération.S, Greenpeace, L214, La France Insoumise, Radio LaiR NU, L’APRÈS, Les amis de la conf, Les amis de l’Humanité, La Révolution Écologique pour le Vivant, Le Baranoux, Les Désobéissants, Les Écologistes, Les Gilets Jaunes, Le Parti Communiste, Le Parti Socialiste, Les Jeunes Ecologistes, Ligue des Droits de l’Homme, LPO, Mouvement de la Paix, Nouveau Parti Anticapitaliste, Nous Toutes, On s’en Mêle, PEPS, Printemps écologique, Printemps de la Psychiatrie, Radio Cause Commune, Radio Parleur, Réseau Education Sans Frontières, Réseau Salariat,Rosies, SNAC, SNES, SNUIPP, Solidaires Asso, Soulèvements de la terre, Stop Violences Policières, Sud Rail, Terres de Liens, UJFP, Victoires populaires, …

Nous sommes ouvrier·es, chômeurs chômeuses, ingénieur·es, retraité·es, barmans, barmaids, paysan·ne, conseiller·es régionales, Travailleurs et travailleuses handicapé·es, consultant·es, cheminot·es, avocat·es, téléconseiller·es, médecins, lycéen·nes, scénaristes, artistes, auteurs autrices, menuisier·es, enseignant·es, bénévoles, technicien·nes, responsables politiques, directeurs directrices, intérimaires, agriculteurs agricultrices, économistes, cadre, activistes, maires, étudiant·es, juristes, musicien·nes, pédopsychiatres, employé·es, philosophes, conseiller·es municipales, jardinier·es, député·es, chef·fe de projet, conseiller·es communautaires, assistant·es sociale, sénateurs sénatrices, hôtelier·es peintre·s, député·es Intermittentes, historien·nes, développeurs développeuses, secrétaires, traducteurs traductrices, cuisinier·es, géographes, chercheurs chercheuses, conseiller·es, formateurs formatrices, ébénistes, sociologues, journalistes, postier·es, anthropologues, professeur·es …

Nous venons de : Abbeville, Angers, Antibes, Argenteuil, Arles, Audincourt, Auray, Bagnolet, Beaumes de Venise, Beuvrages, Brunoy, Bruyères, Captieux, Charenton-le-Pont, Châteauroux, Chaumont, Chelles, Clichy, Concarneau, Cremieu, Dieppe, Dole, Ermont, Eyragues, Fontenay Sous Bois, Gap, Gradignan, Ivry Sur Seine, Joigny, Joyeuse, La Baule, Langeais, Langon, Languidic, Lapeyrouse, La Tour Du Pin, La Trinité, Le pré Saint Gervais, Les Pavillons Sous Bois, Levallois Perret, Lille, Lorgues, Lyon, Narbonne, Maison Alfort, Marignane, Marseille, Merignac, Miramas, Monterault-Fault-Yonne, Mongerons, Montalieu-Vercieu, Montferrand, Montpellier, Montreuil, Mours, Neuvilles sur Saône, Nice, Nîmes, Nivillac, Noisy Le Sec, Olivet, Orléans, Paris, Pantin, Passy, Peyrehorade, Plérin, Plouaret, Pugnac, Rembercourt, Reims, Rennes, Ribérac, Romainville, Quimper, Saint-Brieuc, Saint-Cyr-l’Ecole, Saint-Martin-Boulogne, Saint Michel sur Orge, Saint Père en Retz, Saint-Pierre-des-Corps, Saint Savinien, Salérans,Salon, Sens, Serris, Strasbourg, Toulouse, Tours, Treigny, Valenciennes, Veynes, Villejuif, Vire, Viroflay, Vitry-Sur-Seine, …

Pour signer et/ou voir les signataires :
https://framaforms.org/appel-a-soutenir-amplifier-et-prolonger-la-mobilisation-du-10-septembre-1754304474
https://regards.fr/tribune-appel-a-soutenir-amplifier-et-prolonger-la-mobilisation-du-10-septembre/

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Les Soulèvements de la terre contribueront à « tout bloquer » contre le plan Bayrou à partir du 10 septembre. De nombreux comités locaux et greniers des Soulèvements ont commencé à mettre à disposition leurs moyens matériels, réseaux et savoir-faire. Nous livrons à la discussion au sein du mouvement qui s’annonce quelques réflexions sur les luttes contre l’intoxication du monde et contre l’alliance des milliardaires réactionnaires. Réflexions qui peuvent donner des idées sur « quoi bloquer » au moment de « tout bloquer ».

https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/10-septembre–tout-bloquer-et-bien-viser

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Construisons un processus de lutte pour gagner, 
construisons la grève !

Déclaration du CCN des 26 et 27 août
Les organisations de la CGT réunies en CCN sont particulièrement préoccupées de la situation des millions de travailleuses et de travailleurs, de leurs familles victimes de la guerre et des conflits. En Ukraine, au Soudan, en République Démocratique du Congo, en Palestine et partout dans le monde, la paix et le droit international doivent être mis en œuvre immédiatement, les populations civiles doivent être protégées. À Gaza et en Palestine occupée, la folie génocidaire de Netanyahou doit être stoppée et un cessez le feu immédiat imposé par la communauté internationale permettant l’acheminement de l’aide humanitaire, la fin de l’occupation militaire israélienne, la reconstruction de Gaza et le droit à l’autodétermination pour le peuple palestinien. La CGT soutient et participe à toutes les initiatives de mobilisations permettant d’arrêter immédiatement le génocide en cours. Elle portera la proposition de faire du 21 septembre, journée mondiale pour la Paix, un temps fort de mobilisation nationale pour la Palestine. La France a enfin décidé de reconnaître l’État de Palestine, il est urgent de le faire sans délai, de cesser toute coopération avec le gouvernement d’extrême droite israélien, de prendre des sanctions et de cesser toute livraison d’armes et de composants militaires.

C’est dans ce contexte international dramatique et en pleine période de congés que le gouvernement, au service du patronat, a annoncé un budget d’une violence inédite : vol de 2 jours fériés ; doublement des franchises médicales ; gel du salaire des fonctionnaires, des pensions des retraité·e·s, de toutes les allocations sociales (aides au logement, allocations familiales, allocation adulte handicapé…) ; réforme de l’assurance chômage ; suppression de 3000 postes de fonctionnaires avant des dizaines de milliers d’autres ; coupes dans les budgets des hôpitaux, des écoles, de la culture ; volonté affichée de remettre en cause la 5ème semaine de congés payés et précariser toujours plus les contrats… Si ce budget était adopté, chacune et chacun perdrait plusieurs centaines d’euros en 2026, nos services publics et notre système de protection sociale seraient considérablement affaiblis. Dans les territoires d’Outre-Mer, ce serait la double peine : de violentes baisses de revenus alors que les prix sont déjà beaucoup plus élevés.

Pourquoi une telle cure d’austérité ? Parce qu’Emmanuel Macron a multiplié les cadeaux aux plus riches et aux grandes entreprises tout en engageant une augmentation massive des budgets militaires au profit des vendeurs d’armes. Nous refusons qu’encore une fois, le monde du travail soit sommé de passer à la caisse : c’est aux grandes entreprises et aux rentiers, qui se gavent d’argent public et de dividendes, de payer ! 

Alors que cet été a encore battu des records de chaleur, avec de violents incendies et des morts au travail, il est temps d’arrêter la fuite en avant et de prendre enfin des mesures pour limiter le réchauffement climatique et adapter nos sociétés. Cela passe dans l’immédiat par l’abrogation des mesures anti-environnementales qui n’ont pas encore été retirées de la loi Duplomb, heureusement déjà amputée sous la pression d’une mobilisation citoyenne massive dont la CGT se félicite.

La CGT exige l’abandon du projet de budget et la mise en place de mesures d’urgence autour de 5 priorités :

* La justice fiscale : la taxation des patrimoines, des dividendes et des rachats d’action, la remise à plat des 211 Mds d’aides publiques aux entreprises, le rétablissement de l’ISF et la mise en place d’une vraie progressivité de l’impôt sur le revenu

* La justice sociale par l’abrogation de la réforme des retraites, première étape pour gagner la retraite à 60 ans, et une Sécurité sociale répondant aux enjeux actuels, rétablie dans ses prérogatives issues du programme du Conseil national de la Résistance, dotée de l’ensemble des moyens nécessaires pour répondre aux besoins

* Le financement de nos services publics et de la transformation environnementale de notre économie, de l’argent pour nos hôpitaux, nos écoles et nos universités et nos infrastructures et notre politique culturelle

* L’augmentation des salaires, des pensions, des minimas sociaux, l’égalité F/H et des mesures contre la vie chère dans les outre-mer

* L’arrêt des licenciements et l’organisation d’assises de l’industrie

Grâce à notre mobilisation contre la réforme des retraites, le gouvernement n’a jamais été aussi faible, Emmanuel Macron n’a plus de majorité pour faire passer ses réformes régressives et la colère sociale est énorme. Pour éviter d’avoir à modifier son budget, F. Bayrou en est réduit à servir de fusible. Nous ne nous laisserons pas distraire par cette manœuvre de diversion. Quelle que soit la situation gouvernementale, ce que nous voulons, c’est un autre budget correspondant aux urgences sociales et environnementales. Tous les ingrédients sont réunis pour gagner ! Pour cela, il nous faut construire une mobilisation massive et unitaire ! 

La CGT se félicite que les initiatives se multiplient d’ores et déjà et appelle à les amplifier. Le 25 août, les salarié·e·s de Radio France ont commencé une grève reconductible et les hôpitaux de Paris ont engagé un processus de mobilisation, suivis le 2 septembre par les salarié·e·s du secteur de l’énergie, le 4 septembre les salarié·e·s de Novasco seront en grève comme ceux d’Owens Illinois le 9 septembre pour empêcher la fermeture de leurs usines, les fédérations CGT des Industries chimiques et du Commerce et des Services appellent depuis déjà plusieurs mois à la grève le 10 septembre contre la répression antisyndicale, pour les salaires, les conditions de travail et contre la casse sociale, une manifestation nationale des professionnel·le·s de la santé et de l’action sociale est d’ores et déjà prévue à Paris le 9 octobre ainsi qu’une grève dans les organismes sociaux et des mobilisations dans les services d’insertion/probation du ministère de la Justice. 

La dynamique de l’initiative citoyenne du 10 septembre démontre l’ampleur de la colère sociale. La CGT souhaite que cette journée soit une première étape réussie, ce qui passe en particulier par la grève sur les lieux de travail. Elle appelle donc ses syndicats à débattre avec les salariés et à construire la grève partout où c’est possible.

Lors de l’intersyndicale nationale interprofessionnelle du 29 août, la CGT proposera d’appeler en septembre à une journée interprofessionnelle unitaire de mobilisation de grève et de manifestations, et de construire un processus dans la durée pour gagner un budget à la hauteur des besoins. 

La CGT appelle l’ensemble de ses organisations :

* A organiser des intersyndicales, dans les professions, les territoires et les entreprises

* A se déployer en grand auprès des salarié·e·s, retraité·e·s, privé·e·s d’emploi en continuant à faire signer la pétition intersyndicale stopbudgetbayrou.fr, diffusant les tracts explicatifs et en faisant connaître le simulateur CGT qui permet à chacune et chacun de mesurer l’impact des mesures.

La CGT appelle l’ensemble des salarié·e·s, retraité.e.s et privé.e.s d’emplois qui souhaitent se mobiliser à se syndiquer et se mettre en contact avec la CGT pour agir.

Tous les ingrédients sont réunis pour gagner, prenons les choses en main pour imposer nos exigences sociales et environnementales.

Montreuil, le 27 août 2025
https://www.cgt.fr/actualites/mobilisation/construisons-un-processus-de-lutte-pour-gagner-construisons-la-greve

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Grève et mobilisations dès le 10 septembre pour une autre politique budgétaire, sociale et le partage des richesses !

L’Union syndicale Solidaires appelle à se mettre en grève et à soutenir le mouvement « bloquons tout » qui exprime la colère sociale multiforme et grandissante face aux annonces budgétaires du gouvernement Bayrou.

La tentative désespérée de F. Bayrou montre que nous pouvons gagner et ne fait que renforcer notre volonté de combattre le projet de budget injuste et dont les travailleurs·euses et la population, les plus précaires, les femmes, les retraité·es, les allocataires d’aides, les personnes malades feront plus particulièrement les frais.

Quel que soit le gouvernement, nous refusons l’austérité et défendons d’autres choix budgétaires. L’Union syndicale Solidaires prend la responsabilité de travailler à construire un mouvement social pour faire aboutir nos revendications et instaurer un autre partage des richesses.

D’ores et déjà des mouvements de grève sont en cours, comme à Radio France. Contre les « économies » qu’on veut nous imposer, mobilisons-nous et notamment par la grève le 10 septembre et après. L’Union syndicale Solidaires appelle dès à présent les travailleurs et travailleuses à se réunir en assemblées générales pour construire ces mobilisations.

L’Union syndicale Solidaires s’inscrira de manière pleine et entière dans la construction d’un rapport de force par la grève dans l’intersyndicale du vendredi 29 août 2025.

Pas d’économies sur nos vies ! Imposons dans la rue un budget de justice fiscale, sociale et environnementale !

https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/communiques/greve-et-mobilisations-des-le-10-septembre-pour-une-autre-politique-budgetaire-sociale-et-le-partage-des-richesses


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Pourquoi Scientifiques en rébellion se joint 
au « mouvement du 10 septembre »

Scientifiques en rébellion a signé un appel de nombreux collectifs visant à soutenir, amplifier et prolonger la mobilisation du 10 septembre. C’est pour élargir et enraciner, dans le présent et le futur, des valeurs d’équité, de démocratie, de solidarité et de liberté, que nous soutenons un mouvement social qui s’oppose et veut mettre fin à la politique des gouvernements Macron successifs. 

Scientifiques en rébellion a signé un appel de nombreux collectifs visant à soutenir, amplifier et prolonger la mobilisation du 10 septembre, qui porteront un mouvement social maintenant rejoint par des fédérations syndicales comme Solidaires et la CGT. Ces dernières années, nous avons travaillé ensemble pour construire des argumentaires et nous positionner publiquement en tant que scientifiques, à partir de notre raison d’être, de nos connaissances, compétences et positions institutionnelles, aux côtés d’autres citoyen·nes militant·es :

* réitérant les alertes sur les crises climatiques et de la biodiversitéet pointant l’inaction climatique dont sont victimes en premier les classes populaires.

* nous positionnant contre des projets de grandes infrastructures inutiles et néfastes (méga-bassinesA69CERN, LGV) et rejoignant de nombreuses manif-actions coordonnées par les Soulèvements de la Terre et bien d’autres collectifs engagés contre des projets contestés dans les territoires.

* dénonçant par le verbe et des actions de blocage ou d’occupation les positionnements et activités de grands groupes industriels (Pierre FabreSchneider ElectricVivendiTotalEnergies) et de leurs soutiens financiers (BNP Paribas) qui défendent leurs privilèges au détriment du vivant.

* rappelant notre engagement pour une démocratie antiraciste, antifasciste et anticoloniale à l’occasion d’épisodes électoraux frappants (élections législatives et européennesaccession de Trump au pouvoir) et soulignant les dérives autoritaires et répressives

* rappelant l’inconsistance ou la nuisance des politiques actuelles au vu des enjeux : COPspolitique agricole.

C’est donc bien pour élargir et enraciner, dans le présent et le futur, des valeurs d’équité, de démocratie, de solidarité et de liberté, que nous soutenons un mouvement social qui s’oppose et veut mettre fin à la politique des gouvernements Macron successifs qui aggravent les crises systémiques, écologiques et sociales. En effet, leur politique visant à résorber la dette de la France par des baisses de dépenses publiques et un soutien à la production est à la fois injuste et stérile : l’affaiblissement des services publics essentiels et la casse des politiques environnementales préparent une dégradation de la vie des personnes, et notamment les plus précaires (voir quelques références en fin de texte). Nous pensons que le mouvement du 10 septembre peut ouvrir un débat démocratique sur la façon d’enclencher un processus de bifurcation désirable : vers une société écologique, égalitaire, antiraciste, antifasciste, décoloniale, inclusive… 

Le collectif encourage ses membres et sympathisant·es, les étudiant·es et personnels de l’ESR, et plus largement tous les citoyen.es sensibles aux questions de justice sociale et environnementales à inventer ou rejoindre des actions locales et régionales du mouvement du 10 septembre. Notamment, il semble essentiel de rejoindre ou d’aider à organiser des actions visant des acteurs contribuant aux ravages écologiques et sociaux, et/ou portant les intérêts de luttes en soutien à des minorités.

Quelques références sur inégalités, politiques publiques, risques environnementaux, dette… 

* Un très bon dossier de l’Observatoire des inégalités sur le sujet. Il rappelle notamment les inégalités face au froid et à la chaleur.

* Cette étude de Médiapart sur l’accès préférentiels des riches aux espaces verts.

* Le dossier de Ghett’up sur l’inégalité climatique et l’écologie dans les quartiers populaires

* Un rapport qui pointe l’impact des restrictions budgétaires sur l’accompagnement des femmes victimes de violences

  • Un article scientifique sur la contribution disproportionnée des plus riches aux extrema de température dans le monde

https://blogs.mediapart.fr/scientifiques-en-rebellion/blog/010925/pourquoi-scientifiques-en-rebellion-se-joint-au-mouvement-du-10-septembre

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Le 10 septembre : les avocat.es se mobilisent !

Le Premier ministre a annoncé un projet de budget qui, s’il était mis en place, ne ferait qu’aggraver les politiques menées ces dernières années (voire décennies) au détriment des services publics – dont celui de la justice -, des travailleurs et de toutes les personnes vulnérables ou en situation de précarité.

En matière de justice, ce projet risque de remettre en cause les augmentations du budget, alors même qu’elles étaient insuffisantes (et par ailleurs mal réparties selon nous).

La France reste à la traîne quant au nombre de magistrates et magistrats par justiciables. Les moyens en ressources comme les moyens matériels des tribunaux sont gravement insuffisants. Les délais de traitement des dossiers dans de nombreux domaines restent anormalement longs.

Les conditions de détention sont catastrophiques et inhumaines dans un système pourtant plus répressif que jamais.

Les conditions d’accès à l’aide juridictionnelle et son montant ne permettent ni l’accès au droit ni des conditions de travail décentes pour les avocates et avocats qui défendent les personnes défavorisées.

Le service public de la justice n’a donc pas besoin de coupes budgétaires mais bien de moyens renforcés.

Le SAF, toujours présent lorsqu’il s’agit de défendre non seulement les droits des avocates et des avocats et le fonctionnement de la justice, mais aussi l’accès au droit ainsi que les droits et libertés fondamentales s’oppose fermement à ce projet.

Convaincu que d’autres politiques plus justes et plus efficaces sont possibles, le SAF se tient à la disposition de tous les acteurs syndicaux, politiques et de la société civile qui souhaitent échanger pour les construire. A cet égard, le SAF rappelle qu’il sera présent à la Fête de l’Humanité sur le stand qu’il tiendra en commun avec le Syndicat de la Magistrature, où des débats et moments conviviaux seront autant d’occasions pour de tels échanges.

En support de ces échanges, le SAF rappelle l’existence d’un Livret justice élaboré par ses différentes commissions thématiques en 2022, mis à jour lors des élections législatives anticipées de 2024.

Solidaire du mouvement social, le SAF, signataire de la pétition unitaire contre le projet de budget de l’Etat 2026, appelle ses membres à participer partout en France aux manifestations (Ici le kit de conseils en cas d’interpellation) et mouvements prévues le 10 septembre 2025.

https://lesaf.org/le-10-septembre-les-avocat-es-se-mobilisent

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8, 10, 18 septembre… 
Alors qu’un mouvement social s’engage dans un moment de crise politique, l’Etat de droit, les libertés et les droits fondamentaux doivent être respectés

Communiqué LDH

Les mesures annoncées en juillet 2025 en lien avec le projet de loi de finances 2026 emportent des conséquences lourdes pour l’accès à des droits fondamentaux avec de nouveaux reculs dans l’action des services publics, pour l’accès aux soins, des régressions du droit du travail, des droits niés pour les personnes étrangères.

Cette perspective a naturellement conduit à des réactions de rejet par des segments entiers de la population, et l’annonce de mobilisations dès ce mois de septembre 2025. Des appels sur les réseaux sociaux comme par la plupart des syndicats vont se traduire par des mobilisations le 10 et le 18 septembre 2025. Ces appels mettent en avant le refus de politiques d’austérité qui vont aggraver les inégalités et les précarités qui marquent les temps présents.

Le Premier ministre a fait le choix de déposer une motion de confiance pour le 8 septembre 2025 qui devrait se traduire par un vote ouvrant une nouvelle étape de la crise politique, toujours en l’absence de majorité au Parlement.

Cette conjonction de crise sociale et de crise institutionnelle provoquée par les décisions du gouvernement est porteuse de risques majeurs pour les droits et libertés.

La LDH (Ligue des droits de l’Homme) s’inquiète particulièrement de la réaction des pouvoirs publics contre l’expression d’une contestation sociale qui pourtant s’inscrit pleinement dans les voies constitutionnellement garanties de l’expression collective et sociale des opinions et notamment pour les manifestations, les réunions, l’exercice du droit de grève. La LDH en appelle solennellement aux autorités pour ne pas enclencher une telle fuite en avant.

Elle le fait à la lumière de la brutalisation du maintien de l’ordre, des interdictions et entraves aux manifestations, de la répression judiciaire des manifestantes et manifestants, des dissolutions d’associations et de collectifs qui se sont développés depuis une quinzaine d’années contre les expressions légitimes et salvatrices de protestation, composantes nécessaires à une bonne santé de la démocratie. Elle en appelle à l’ensemble des responsables dans les institutions et les lieux de pouvoir politique pour un respect absolu et scrupuleux de l’Etat de droit, des libertés et des droits fondamentaux.

Paris, le 3 septembre 2025
https://www.ldh-france.org/8-10-18-septembre-alors-quun-mouvement-social-sengage-dans-un-moment-de-crise-politique-letat-de-droit-les-libertes-et-les-droits-fondamentaux-doivent-etre-resp/

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