Le RESEAU

Rappel : mercredi 14 mai à 14h30. Les Gauches et la question militaire.

Les textes de cadrage sont dans le Parti Pris de la revue Adresse internationalisme et démocr@tie n°11 téléchargeable sur ce site.

Une contribution à la discussion de Robert Duguet envoyée pour la Table Ronde.

Lors de notre réunion Samizdat2-Free Azat du mardi 29 avril mes camarades m’ont demandé d’introduire sur la question de la politique militaire et de la discussion introduite par Léon Trotsky de 1939 à son assassinat le 21 août 1940 au sein du SWP et de la IVème Internationale sur la PMP (Politique Militaire Prolétarienne). Voici le texte mis en forme à l’écrit à partir de mes notes que je vous transmets. Je transmets pour contribution à la table ronde du 14 mai sur le thème « les gauches et la politique militaire »

La guerre déclenchée contre l’Ukraine a vu se développer dans la gauche, l’extrême gauche française et internationale des divergences de fond sur la question du soutien à la résistance armée. Les organisations se réclamant de la IVème Internationale, Lutte Ouvrière, les deux organisations issues du courant lambertiste, POI et PT, une partie de la IVème dite pabliste sont sur la ligne du défaitisme révolutionnaire, qu’on peut résumer de la façon suivante : entre deux impérialismes les révolutionnaires de choisissent pas, ni Zelensky ! Ni Poutine ! C’est une affaire qui vient de loin, car au moment du deuxième conflit mondial, la IVème a littéralement éclatée sur cette question après l’assassinat de Trotsky : les uns disant au nom du même principe ni Churchill ! ni Hitler ! les autres posant la question de la nécessité de combattre par les armes le nazisme.

Rappelons que les deux guerres mondiales ont eu comme conséquence immédiate l’ouverture de crises profondes au sein des représentations du mouvement ouvrier. 1914 c’est le naufrage de l’internationale socialiste, un tout petit groupe résiste qui sera le ferment d’une révolution socialiste. Ce furent dix jours qui ébranlèrent le monde. Après 1933, une partie de la SFIO passe au fascisme, les néosocialistes dont Marcel Déat, qui n’était rien moins que le dauphin de Léon Blum pour diriger ultérieurement le PS. La fraction Doriot au sein du PCF tombe à gauche et condamne la 3ème période dite « ultra-gauche » de l’Internationale Communiste. Les pivertistes et les trotskystes se joignent alors, au sein du rayon de Saint Denis, à Doriot sur une ligne d’unité contre le fascisme. Doriot va alors brutalement se radicaliser vers le fascisme puis former le PPF. Il sera tué en 1944 sous l’uniforme de la division Charlemagne de la Wehrmacht. L’année 1940 est celle de nombreux errements politiques : quelques militants du PSOP et un des frères Molinier, pour notre courant, envisagent de travailler dans les partis collaborationnistes, estimant que le fascisme est au pouvoir pour des décennies… Il faut se resituer dans le déchainement de ce que représente l’éclatement d’une guerre mondiale.

En fait les positions de Trotsky dans les derniers mois de sa vie sur la PMP (Politique Militaire du Prolétariat), seront après 1945 totalement occultées par les organisations se réclamant ou en périphérie de la IVème Internationale. C’est Pierre Broué qui va remettre à l’ordre du jour cette question après l’ouverture des archives d’Harvard de Trotsky. L’historien avait rassemblé une équipe de militants-chercheurs au sein des CLT (Cahiers Léon Trotsky), publication trimestrielle qui va s’étaler de 1979 à 2002.  C’est dans les numéros portant sur la seconde guerre mondiale que Pierre Broué va essayer de rompre le silence, un silence qui durait depuis 1945. Citons cet extrait de l’article « La deuxième guerre mondiale : questions de méthode » (Les Cahiers Léon Trotsky, Numéro 39, septembre 1989.) :

« Aucune organisation révolutionnaire ne peut grandir avec un cadavre dans le placard, la dissimulation d’une partie de sa vérité, surtout quand il s’agit de la politique qu’elle a menée dans un moment historique d’une si grande importance. Et c’est entre autres pourquoi j’insiste pour la poursuite ou l’engagement de cette discussion qui n’a rien d’académique et que nous avons pourtant la chance de pouvoir mener dans le calme et avec toutes les garanties de libre expression puisqu’elle peut l’être sans que chaque organisation s’y implique ès-qualités, toutes pouvant se réserver pourtant la possibilité de tirer profit de la lumière faite… » 

Il était de l’intention de Pierre Broué d’ouvrir une discussion avec tous ceux qui se réclament du trotskysme sur la question de la guerre. Aucune réponse des concernés sinon la réaction d’une petite organisation les Spartakistes qui condamnaient Trotsky pour avoir capitulé sur la question du nationalisme petit-bourgeois. Trotsky était à leurs yeux le premier pabliste. Le Secrétariat Unifié de la IVème Internationale et le PCI lambertiste n’ont pas répondu en 1989. Par contre Pierre Broué avec un groupe important de cadres politiques du PCI avaient été exclus en 1988. Quelques années auparavant, l’historien avait publié dans l’hebdomadaire Informations Ouvrières deux articles de fond saluant les positions dans la résistance armée au nazisme du chef des maquis du Limousin Georges Guingoin, lequel fut en totale opposition avec la politique militaire du PCF et fut à la Libération lâché par celui-ci. Ce qui lui valut de subir la répression des anciens responsables de la police de Vichy, toujours en place. Pierre Broué essuya alors de la part du dirigeant national du PCI, Stéphane Just, une violente diatribe, le dénonçant comme social-patriote.

C’est précisément en 1982, l’année où le PCI est en France la plus puissante organisation trotskyste, que la revue La Vérité, organe théorique du parti, sort un supplément d’une centaine de pages intitulé : « Les trotskystes et la seconde guerre mondiale ».

Dans l’exposé de celui qui l’a rédigé, Jean Pierre Cassard, à aucun moment, il ne sera question de la PMP (Politique Militaire Prolétarienne) ébauchée par Trotsky dans les derniers mois de sa vie. D’emblée l’auteur soutient la ligne, qui pour lui est celle de la IVème Internationale, du défaitisme révolutionnaire, avec référence à la position de Lénine, face au premier conflit mondial. Autrement dit Trotsky continue le Lénine de la première guerre mondiale. Il cite la revue Correspondance Internationaliste après septembre 1939 :

« Le défaitisme c’est la lutte des classes que l’on ranime au travers de la guerre. Il faut donc exprimer les revendications des couches exploitées du front et de l’arrière avec l’objectif de la fraternisation »

Ou encore  :

« Si les trotskystes français, isolés de l’aide inappréciable de Léon Trotsky, commirent des erreurs politiques graves, il reste qu’ils furent les seuls à défendre les mots d’ordre : « défaitisme révolutionnaire » et « fraternisation des travailleurs » …

L’essentiel du texte est consacré aux contradictions et aux rapprochements entre les deux organisations trotskystes, qui finiront par se réunifier après la Libération pour finir par se diviser lors de la crise pabliste de 1953. Au passage la guerre de partisans qui commence après la bataille de Stalingrad, traduisant contre le STO la montée du mouvement ouvrier pour la résistance armée, est caractérisée comme un mouvement petit-bourgeois…

Ce n’est pas une vieille histoire : Informations Ouvrières dans la semaine du 20 au 26 avril 2025 revient, sous la signature de Jean Marc Shiappa, sur la question du défaitisme, c’est dire que les lambertistes aujourd’hui amis de Jean Luc Mélenchon, ne veulent pas voir le cadavre sortir du placard :

« Dans les guerres entre les nations opprimées et l’impérialisme, les révolutionnaires ne sont pas neutres. Ils sont du côté des nations opprimées. Sans ambiguité. Evidemment les charlatans qui baptisent n’importe quelle armée « impérialisme » et n’importe quel gouvernement fantoche aux ordres de l’OTAN (comme Zelensky) « nation opprimée » truquent systématiquement les termes du débat mais, c’est la raison d’être d’un charlatan que de truquer. Dans le cas de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, ce n’est pas cette caractérisation qu’il faut opérer. Zelensky et l’Ukraine ne sont pas une « nation opprimée » mais la pointe avancée de l’OTAN et Poutine n’est pas plus un « impérialisme en construction » qu’un « descendant de l’expansionnisme russe… Tous deux, Poutine et Zelensky, sont des maffieux privatiseurs, représentants une oligarchie militariste et dictatoriale ».

Donc la ligne c’est prétendue fidélité à Lénine, ni Poutine ! ni Zelensky ! Et Pierre Broué est un charlatan n’est-ce pas !

Revenons à Trotsky :

De 1930 à 1940 la position de Trotsky a évolué en fonction de la marche à la guerre mondiale. Il rappelle que la position de Lénine sur le défaitisme était fonction des circonstances : le prolétariat avait un intérêt objectif à voir disparaitre la dynastie millénaire des Romanoff, qui permettait au mouvement ouvrier de s’organiser au grand jour et à la Révolution de déferler. Il n’y a pas à sacraliser le défaitisme révolutionnaire comme la clé à utiliser dans toutes les situations. La 2ème guerre mondiale certes est la continuité de la 1ère mais dans des conditions différentes. Plusieurs pays d’Europe sont aux mains de gouvernements fascistes, Hitler prépare la guerre mondiale. De fait le prolétariat va être contraint d’entrer dans la militarisation des sociétés. Il devra conduira sa politique contre le fascisme avec ses méthodes. Trotsky, face à ses camarades du SWP, défend la conscription aux US et dit que 70% des ouvriers y sont favorables. Il réclame une organisation militaire spécifique sous la direction d’officiers « ouvriers », cadres syndicaux ou militants des partis ouvriers. Il réclame la démocratie aux armées qui évitera d’entrainer des hommes dans des aventures dictées par la caste des officiers. Et sur l’Europe il a la position suivante : 

« Dans les pays vaincus, la position des masses va être immédiatement aggravée. A l’oppression sociale s’ajoute l’oppression nationale, dont le fardeau principal est supporté par les ouvriers. De toutes les formes de dictature, la dictature totalitaire d’un conquérant étranger est la plus intolérable »

Il rejette à plusieurs reprises la position pacifiste qui sera celle de nombreux intellectuels et militants d’aller rejoindre la prétendue « gauche » du régime bonapartiste sénile du maréchal Pétain. C’est la combinaison de l’oppression nationale et sociale qui ouvrira au prolétariat une porte vers le pouvoir après l’effondrement du régime nazi. La dictature ne peut être un état permanent dit-il dans les textes sur le bonapartisme. Il pronostique que le régime nazi tiendra un maximum de 10 ans.

Trotsky polémiquera très durement avec la direction du SWP, qui a du mal à prendre le tournant politique qu’il est en train d’élaborer. Avant la propagande du parti c’était : pas de canons mais des revendications ouvrières à satisfaire ; là il faut des canons, les revendications ouvrières et la démocratie. Il faut relire la transcription de la discussion avec les dirigeants du SWP qui se sont déplacés à Mexico en juin 1940. Je cite Pierre Broué :

« …devant ses camarades du S.W.P., un peu interloqués, [il développe] l’idée qu’il faut revendiquer dans l’armée des officiers ouvriers, exiger la formation militaire de tous les travailleurs sous contrôle syndical, prévoir les formes nouvelles du travail politique dans une « société militarisée ». Ces revendications de militarisation et de contrôle — l’indépendance politique par les armes —vont de pair avec le mot d’ordre agitatif : « Nous voulons lutter contre le fascisme, mais pas à la façon de Pétain » [les travailleurs] doivent se faire « militaristes » parce que la perspective de l’humanité est celle de la société militarisée et de la lutte armée. Les socialistes révolutionnaires prolétariens doivent devenir militaristes parce que le sort de l’humanité va sa régler les armes à la main, parce que l’humanité est entrée dans la deuxième guerre mondiale, parce qu’ils doivent se disposer à disputer bientôt le pouvoir les armes à la main à la classe ennemie et ne s’y prépareront qu’en étant là où sont les masses. Telle est la conviction de Trotsky. »

Je renvoie aussi à la partie très importante de l’article de Pierre Broué Trotsky et les Trotskystes face à la deuxième guerre mondiale (Numéro 23, septembre 1985) consacré à la question grecque. On est là en 1943-1944 dans une Grèce où le mouvement partisan est en plein développement et est quasiment en position de libérer le pays seul. Les staliniens se sont illustrés par des assassinats de militants trotskystes, la section grecque était forte et implanté dans le mouvement partisan. Portés par le mouvement de libération du pays, les staliniens grecs ont engagés le combat pour une Assemblée Constituante Souveraine, ils pensaient rétablir une République. Ce n’était pas le point de vue de Churchill qui ramenait en Grèce avec son corps expéditionnaire le roi Georges II. Staline désavoua les staliniens grecs et les livra à la répression du corps expéditionnaire britannique. Aux Communes Churchill déclara qu’il avait sauvé la Grèce d’un « trotskysme nu et triomphant »

L’exemple de la Grèce illustre bien que la résistance armée débouche sur la question qui doit exercer le pouvoir ? C’est la Constituante qui ouvre le débouché politique. Et là on rencontre l’obstacle, qui n’est pas la force armée britannique, mais le stalinisme.

De même dans la résistance armée en France, je vous renvoie à l’article de René Revol, écrit en 1985, (idem, numéro 23) sur le rôle des staliniens françaispar rapport à la MOI (Main d’œuvre Immigrée), en particulier dans l’histoire des 23 du groupe de Missak Manouchain, qui a été rendu populaire en France par le texte d’Aragon chanté par Léo Ferré en 1964, l’Affiche rouge. Pierre Broué y ajoute une contribution sur le trotskyste arménien Armen D’avtian, entré au parti bolchevick en 1917, qui fera toute la guerre civile sur le front Caucasien, deviendra officier puis sera écarté de ses responsabilités par Staline, en raison du fait qu’il avait rejoint l’opposition de gauche dès 1923. Emprisonné 5 ans, il décidera de quitter l’URSS en 1934 et rejoint Paris, où il demande à rencontrer le fils de Trotsky, Léon Sedov. Partisan acharné de la lutte armée contre les nazis, il rejoindra ses frères arméniens et était un ami personnel de Manouchian. Il sera fusillé avec les 23 en février 1944 sous le pseudonyme de Manoukian. C’est Pierre Broué qui remet en lumière le premier ce grand militant, qui avait d’ailleurs écrit une contribution et demandé de participer à la conférence de fondation de la IVème Internationale à Périgny sur Yerres, dans la ferme d’Alfred Rosmer. Le PCF, se préparant à gouverner avec De Gaulle, a engagé ces internationalistes dans des actions de plus en plus dangereuses et a refusé de leur accorder de se mettre au vert suite à la liquidation du général allemand chargé de l’organisation du STO. Manouchian en fait le récit dans une lettre à Mélinée et émet des doutes sur la position de la direction. Ce n’est qu’en 1955, après la mort de Staline, que Duclos diligente une enquête sur le groupe afin qu’une rue de Paris porte leurs noms. C’est là que le vieux guépéoutiste découvre l’identité et le rôle joué par D’Avtian. Mais entre 1944 et 1955 les 23 ont été chassés de la mémoire communiste. Pour un parti qui veut gouverner avec De Gaulle, Manouchian, Alfonso, Manoukian, Elek… cela fait désordre.

Après la question de la lutte armée qui a divisé les maigres forces de la IVème Internationale, se pose la question de la politique à avancer à la Libération. Trotsky en 1940 avait une attention particulière pour l’Italie, et surtout pour la France, c’est dans ces deux pays qu’il pensait qu’il y aurait des dégagements révolutionnaires. En France la génération de juin 1936 allait se retrouver dans la résistance armée.

Jan van Eijenoort qui avait travaillé sept ans avec Trotsky, continua à défendre sa politique militaire et écrivit une série de textes sur la France en particulier. Regroupant quelques cadres politiques sur cette roientation, il sera mis en minorité par la direction de Cannon. La position à la Libération pour la IVème Internationale c’était les soviets partout et pas la république bourgeoise. Une position qui sera inaudible pour les masses. Les Constituantes étaient saisies comme l’outil de restauration des libertés, donc la République. Les masses se tourneront vers les organisations qui avaient pris leur part dans la résistance armée, donc les partis staliniens seront les grands vainqueurs de la période.

Or aujourd’hui de par le déploiement de cette guerre dangereuse qui peut dégénérer en 3ème conflit mondial, « le cadavre sort timidement du placard ». Le 14 mai prochain le Réseau Bastille propose de tenir une table ronde sur le thème « les gauches et la politique militaire », c’est une initiative à suivre. Il faudra bien tirer le bilan de notre propre histoire.

Le refus de prendre position pour le droit du peuple ukrainien de se défendre par les armes, la condamnation du régime de Poutine, deux questions qui en 2022 lors du début de l’offensive contre l’Ukraine, ont vu des forces politiques issues de la IVème Internationale sombrer littéralement. 

L’avenir est du côté des organisations de la résistance ukrainienne, je pense au Mouvement Social qui fait le lien entre sa perspective socialiste et la participation à la résistance armée, tout en luttant contre les privatisations du gouvernement Zelensky. Je pense aux groupes libertaires très organisés en Ukraine, je pense à Maxim Butevitch qui se dit antimilitariste mais qui a choisi la kalachnikov aujourd’hui contre Poutine, aux syndicats indépendants tel celui des infirmières « Tous comme Nina ». Tout ce qui est l’avenir du mouvement ouvrier ukrainien. Ceux-là sont comme Monsieur Jourdain avec la prose, il font de la PMP sans le savoir, et vraisemblablement sans connaître les positions de Trotsky à l’aube du second cataclysme mondial.

Sources à consulter, que je vous envoie soit au format word soit les scan en pdf :

Pierre Broué :

  • Trotsky et les Trotskystes face à la deuxième guerre mondiale, numéro 23 des CLT, septembre 1985, avec une partie unique sur la Grèce. (pdf)
  • La deuxième guerre mondiale : questions de méthode, numéro 39 septembre 1989 (où l’historien tente de lancer cette discussion dans la IVème Internationale, sans succès)

La résistance armée en France et les 23 du groupe Manouchian :

  • Derrière l’affaire Manouchian : le dévoiement d’une génération, par René Revol, N°23 septembre 1985
  • Pierre Broué : L’ancien « trotskyste » du groupe Manouchian (A propos d’Armen D’Avtian, pseudonyme Manoukian.

Léon Trotsky :

  • Le manifeste d’Alarme de la IVème Internationale, je vous renvoie à la dernière partie sur la PMP et l’armement du prolétariat. (pdf)
  • Comment défendre la démocratie (13 août 1940), un des derniers textes du Vieux, qui reprend la condamnation du pacifisme et les distances prises d’emblée avec la prétendue « gauche » de Pétain en France (docx)
  • La discussion avec la délégation américaine du SWP des 12-15 juin 1940 à Mexico où Trotsky mène une rude bataille contre le pacifisme et pour la PMP.
  • La politique antipacifiste du SWP, 17 août 1940 (Vol 24 des Œuvres)

En janvier 2022, soit 1 mois avant le début de la guerre, j’ai rédigé une brochure un peu plus documentée que mes notes introduisant la réunion de Samizdat du 29 avril, qui a peut-être été lue poliment à l’époque…

  • Les trotskystes face à la 2e guerre mondiale : défaitisme révolutionnaire ou politique militaire prolétarienne ?